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Les spécificités du français dans le monde francophone : causes et manifestations concrètes.

22/2/2016

 
La différentiation de l’expression linguistique française au sein de la Francophonie : Quelles en sont les origines et les manifestations concrètes?

La francophonie, avec un « f » minuscule désigne l’ensemble des locuteurs français à savoir les personnes qui ont en commun l’usage du français dans le monde. En revanche, la Francophonie avec un « F » majuscule, signifie le cadre institutionnel regroupant tous les pays francophones : à ce titre, il s’agit d’une organisation politique Internationale créée par un traité.

Pour ce qui est de notre intérêt, il s’agira d’analyser l’aspect strictement linguistique de la francophonie. Par conséquent, nous scruterons les raisons et les différents exemples justifiant ladite différentiation.

A-Les raisons

Pour des raisons historiques évidentes, notamment la colonisation française, nombreux sont les pays qui ont le français comme langue officielle. Avec ses 212 millions de locuteurs, la francophonie représente un espace linguistique important dans le monde. Cette étendue géographique va de pair avec la diversité culturelle qui caractérise chaque pays francophone. Question de simple logique. Ce qui signifie que la culture de chaque pays francophone aura inéluctablement une influence sur le français qu’on y parle. Cet état de fait est sans préjudice du fait que de façon fondamentale et surtout académique, il y a une identité linguistique  singulière de la langue française dans tout l’espace francophone. Cette différenciation du français parlé au sein de la Francophonie s’entrevoit surtout au niveau du langage courant, et beaucoup moins dans les cercles intellectuels ou l’unicité est la règle. Certes les anciennes colonies ont appris le français des puissances colonisatrices que sont la France et la Belgique (pour ce dernier pays, il s’agit de quelques rares pays en Afrique tels que le Rwanda et le Burundi. C’est une décision de la Société Des Nations ou SDN, ancêtre de l’ONU, qui a octroyé à la Belgique ces pays qui appartenaient à l’Allemagne avant la fin de la première guerre mondiale), mais elles ont adapté la langue de Molière à leurs cultures respectives : d’où l’existence de différences dans le français parlé dans les différentes contrées du monde. Quels sont ces différences ?

B-Manifestations de cette différentiation dans le monde francophone.

L’une des premières manifestations réside dans l’accent. Cela paraît évident car même en France, il y a des accents différents suivant que l’on se trouve au sud, au nord, à l’est ou à l’ouest. Par exemple, l’accent du sud de la France est nettement diffèrent de celui du nord. Parisiens, Toulousains et Marseillais ont des accents complétement différents. Par conséquent, les accents dans les différents pays francophones sont raisonnablement différents de ceux de la métropole. Les accents québécois, africain et européen sont tout aussi différents les uns des autres.

La deuxième manifestation notable se voit surtout au niveau du vocabulaire et de nombreuses expressions orales. Ils existent de nombreux cas à ce niveau.

L’Afrique francophone, avec ses 115 millions d’habitants vivant dans 35 pays, est la zone francophone la plus importante du monde soit près de 55% de locuteurs francophones. Et dans cette zone, le français parlé diffère non seulement d’un pays à un autre, mais il est aussi diffèrent de celui parlé dans les autres pays francophones d’Europe et d’Amérique. Il convient néanmoins de préciser que ces différences n’ont rien d’officiel et ne concernent que le français parlé par l’homme de la rue ou dans les cercles non intellectuels. Et bien souvent, il s’agit de l’argot local qui se construit à partir des dialectes locaux. A titre d’exemple, en Côte d’Ivoire les ivoiriens emploient les mots « go », « gnan », « mousso », « djarabi » ou encore « doubéhi » pour désigner la petite amie. De toute évidence, tous ces mots n’ont absolument rien de français si ce n’est leur genre. En effet, tous s’emploient au féminin pour signifier qu’il s’agit de la gent féminine. Ainsi tous s’emploient avec les articles LA ou UNE selon les cas. Certains d’entre eux sont tirés des ethnies locales. Ainsi « mousso » et « djarabi » proviennent du Malinké ou Dioula, qui est une langue africaine parlée dans plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest en l’occurrence le Mali, le Burkina Faso, Le Sénégal, la Guinée Conakry, la Gambie etc. Ces deux mots signifient respectivement femme et petite amie dans la langue précitée. En revanche, les Camerounais sont beaucoup moins « bien élevés » à ce niveau car ils emploient le mot « bordelle » pour parler d’une petite amie. Ce qui est bien entendu choquant pour les non camerounais. Et pourtant, les « Camer », comme on les appelle, s’en donnent à cœur joie et sans complexe. Ne dit-on pas que les mots n’ont pas plus de sens que les idées qu’ils sont censés véhiculer ? De même en Côte d’Ivoire, pour dire qu’on a le béguin pour une fille ou une dame, on dit « je suis mal enjaillé ». Au Mali, au Sénégal, en Guinée et en Côte d’Ivoire, une voiture d’occasion en provenance d’Europe s’appelle « France au revoir ». Au Sénégal, pour désigner une route en mauvaise état ou défoncée, on dit « tablette de chocolat ». Au Tchad, on dit d’une personne qui a des soucis qu’elle « a des pensées ». Et au Mali, pour dire faire la fête on dit « nocer » et pour dénoncer quelqu’un qui triche ou pour dire magouiller, on utilise l’expression « faire le couloir », le « koutcha » ou « un djéze » en Côte d’Ivoire (back door en anglais).

En Belgique pour dire s’habiller on emploie « mettre sur le dos » et pour exprimer l’idée de prendre une tasse de thé, les belges disent prendre « une jatte ». Pour parler d’un trajet aller-retour, en Belgique on dit « faire la navette ». Toujours dans ce pays, le bonbon s’appelle « une boule », « rester paf » signifie rester bouche bée. Quant à la dispute, on l’appelle « brette », le sandwich s’appelle « le pistolet » et pour dire oui sûrement, on dit « Non peut-être ».

Le Québec n’est pas du tout en reste et il est même bien servi. Pour désigner la petite amie, les québécois parlent de « blonde ». Pour dire voler quelque chose, ils emploient le terme « piger ». Lorsqu’ils veulent dire qu’on est malchanceux, ils disent « badlucké », et annuler c’est « cancel ». Comme on peut le constater, ces deux dernières expressions proviennent de l’influence anglaise dans ce pays. Quoi de plus normal pour deux raisons essentielles : d’une part, le Canada est à majorité anglophone. Et d’autre part, c’est un pays voisin des Etats-Unis d’Amérique, grand pays anglophone du monde dont l’influence culturelle voire linguistique est indiscutable. En outre, les citoyens québécois disent « magasinage » pour parler du lèche-vitrine, appellent la machine à laver « la laveuse », et « il mouille à siaux » pour dire qu’il pleut beaucoup tandis qu’en France on dirait « il pleut des cordes ».

Ces exemples ne sont point exhaustifs et traduisent avec éloquence la diversité linguistique de l’espace francophone. Comment pouvait-il en être autrement quand on sait que la culture est l’âme d’un peuple. Vive la Francophonie avec ses diversités culturelles et linguistiques.

Guest blog by Kouaho Guy Gueye, French and Spanish teacher

Translating into American English

10/2/2016

 
​When I started translating, I assumed that my source language would either be French or Italian, which it is, and my target language English. It never even crossed my mind that the different variations on the English language would be an issue. It came as a surprise, therefore, when one of my earliest assignments was sent to me with a note at the bottom of the email: “By the way, please translate into US English”.
It isn’t simply a question of spellings - behavior, organization, center and color are among the more obvious differences. There are more subtle differences too, which are much more easily missed. Writing the date is something we learn to do in primary school and it becomes second nature. Writing the US version, Feb 17, rather than 17th Feb, is a step that has to be consciously remembered.
There are further complications when it comes to vocabulary. On my first visit to an American theme park, I was puzzled to see a sign saying “No strollers” next to some of the attractions. I assumed that this must mean that you had to move swiftly through that area. And on my first teaching assignment in California, I asked a boy to place a wrapper in the waste paper basket and the class roared with laughter. I mentioned aluminium in a science lesson about metals and was met with blank looks. When I asked the stationery office for drawing pins, the hairdresser for a fringe trim, and a waiter for the bill, I was met with similar vacant expressions.
Of course, by the time I left the US two years later I was speaking like a local, with “trash”, “aloominum”, “thumb tacks”, “bangs” and “check” rolling off my tongue so naturally that I sounded ridiculous to my friends on returning to the UK. But these adjustments felt like a necessary survival skill at the time.
I’m now working on another assignment that requires American English. It's a short detective story by an Italian author - not quite my usual remit, but there is a scientific element (without giving anything away). I'm delighted to be doing this, but I’m now 20 pages in, and already there are questions arising. “Scambiare due chiacchiere”, for example. Although we Brits might say “have a chat”, that doesn’t sound too American. Yet “go speak with them” doesn’t have the same effect.
Meanwhile, “qualche biscotto accompagnato da un caffè” when translated as “cookies with coffee” does not convey the lovely feel of someone taking a leisurely breakfast on the balcony that I wanted to share. Even the numbering system in buildings has a few problems. “Secondo piano” would be “second floor” in English - that is, two above the ground floor - whereas in American “second floor” is the one above the lobby; one up from the ground. So precisely where is this room? I would welcome suggestions...
 
 

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    I am a French-to-English and Italian-to-English translator. This blog is inspired by my experiences translating and my passion for science, languages, education and fundraising for charities.

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